Article
French
ID: <
10670/1.z44zwq>
Abstract
Dans cette période de pandémie, comme dans les catastrophes humanitaires et pendant les périodes de confinement, ce sont les personnes souffrant de maladies chroniques (diabète, maladies pulmonaires, hypertension, maladies psychiques, insuffisances rénales, situations de handicap, etc.) ou oncologiques qui paient un lourd tribut, car elles deviennent les oubliées de l’événement, la communication des responsables politiques ou sanitaires relayée par les médias portant l’attention quasi exclusivement sur l’événement-catastrophe. Outre les soins de confort et la pharmacologie que nous connaissons bien en soins palliatifs, il y a, à cause des mesures de restriction de présence humaine, toute une partie de cette philosophie de soins qui est abandonnée. Notamment la prise en charge de la détresse des proches (conjoint, enfant, fratrie, parents), les rituels, le travail de deuil, sans parler des injustices de l’accessibilité aux soins dans les pays vulnérables.