Cette étude menée en en collaboration avec l'Institut de Recherche des Transports s'inscrit dans la perspective de l'étude des effets de la mise en service du TGV entre Paris et Lyon. En effets, on peut imaginer que le rapprochement très considérable qui en découlera est susceptible d'avoir des effets indirects sur l'organisation spatiale des échanges, mais aussi sur l'organisation spatiale des firmes à établissements multiples. Afin de déceler de telles transformations des enquêtes auprès des entreprises elles-mêmes doivent être organisées dès l'automne 1981. Mais pour cela, il convenait d'avoir une première connaissance des déplacements professionnels sur l'axe Paris - Rhône-Alpes et des activités qui les engendrent. Il va de soi que les enquêtes ultérieures en entreprise nécessitaient cette étude préliminaire mais qu'elles en seront aussi l’indispensable complément.Toutefois, faisant abstraction des résultats qui alimenteront les enquêtes ultérieures, ce document se contente de présenter les principales conclusions statistiques de cette étude. Celle-ci repose sur une enquête réalisée en février 1980 sur les lignes de la SNCF et d’AIR INTER entre Lyon et Paris ou entre Grenoble et Paris. Elle vise la clientèle d'affaires sur ces lignes, et plus généralement tous les usagers voyageant pour motifs professionnels. Le questionnaire d’enquête a été simplifié au maximum, de sorte que les usagers puissent le remplir sans l'assistance d’un enquêteur. En dépit de cette simplification, il était impensable de soumettre à ce questionnaire les usagers, sur cet axe y de l'automobile. Les enquêtes ultérieures indiqueront si cette restriction est préjudiciable à la qualité des résultats.Les objectifs de cette étude étaient : -de -mieux connaître ces usagers, question traitée dans unepremière partie intitulée "QUI ?" -de savoir comment s'opère la répartition modale rapportée, non point aux motifs de choix des voyageurs, mais à leurs principales caractéristiques, question qui sera traitée dans une deuxième partie intitulée "COMMENT ?" -de comprendre enfin les ressorts de cette mobilité professionnelle sur l'axe Paris - Rhône-Alpes, et en particulier la nature des rapports professionnels qui engendrent ces déplacements, question qui sera traitée dans une troisième partie intitulée "POURQUOI ?".