Article
French
ID: <
10670/1.zq94t3>
Abstract
La musique est un puissant marqueur identitaire, notamment dans les nouveaux États d’Asie centrale. Les empereurs chinois marquaient leur accès au trône par un changement de diapason, à une époque où les Pythagoriciens considéraient que les changements affectant les modes avaient nécessairement des répercussions sur les lois de l’État. Cet article examine les pratiques musicales collectives instrumentalisées par le pouvoir dans le but d’exalter un sentiment d’appartenance nationale en absorbant les particularismes régionaux et en promouvant la patrimonialisation selon des stratégies habiles.