Article
French
ID: <
3B08hpsxxXw3BN9rXNje9>
Abstract
Après cinquante ans d’indépendance, l’officialisation de la langue arabe classique, l’utilisation de l’algérien parlé (derdj), la reconnaissance du tamazight comme deuxième langue officielle et l’usage « forcé » du français, langue « coloniale », comme langue « étrangère » entraînent toujours, pour la plupart des Algériens, un malaise langagier et identitaire. La reconnaissance de l’anglais comme première langue étrangère, en 1993, n’a fait qu’accroître les débats relatifs à la légitimation politique de la francophonie. Cet article présente et analyse les changements de la politique éducative algérienne en matière linguistique, entre « purification » et « ouverture » dans les écoles, la place et la gestion de la diversité linguistique dans l’éducation ainsi que les retombées de celle-ci sur la qualité des apprentissages en Algérie.