test
Search publications, data, projects and authors

Article

French

ID: <

3oirfpp7lOfXqA585frzk

>

Where these data come from
Sauvage civilité ou civilité sauvage

Abstract

Dans Qu’il était bon mon petit Français, film sorti en 1970, Nelson Pereira dos Santos, à partir d’une vision historique coloniale, se base pour son script sur le journal de Hans Staden, mais le recrée en un récit satirique qui se situe entre le documentaire et la fiction. Ce qui nous intéresse, dans cet article, est d’identifier la manière dont le film, à travers les images et le récit lui-même, propose différentes approches de penser les coutumes indigènes, en tenant compte non seulement de la pratique cannibale des Tupinambas, mais aussi de la capacité d’interaction et de coexistence des groupes indigènes avec les « étrangers », le Français et le Portugais. À cet égard, nous aurons recours, de façon panoramique, à des textes littéraires et picturaux pour analyser les développements de la thématique indigéniste dans le but de vérifier la manière dont ils se présentent dans le film Qu’il était bon mon petit Français et réduire le champ d’analyse, pour mettre en valeur, dans une scène spécifique, les procédés ludiques, métaphoriques et théâtraux pour représenter l’assimilation mutuelle de la culture indigène et européenne ainsi que la manière dont l’idée de sauvagerie et de citoyenneté sont (re)construites.

Your Feedback

Please give us your feedback and help us make GoTriple better.
Fill in our satisfaction questionnaire and tell us what you like about GoTriple!