Article
French
ID: <
6gWKpp-aQFA-A3c1k-VJj>
Abstract
La politique d’orientation scolaire française a constamment obéi à deux priorités différentes : d’une part le contrôle et la planification des flux d’élèves et d’autre part le souci de faciliter la construction du projet personnel de l’élève. L’évolution des décisions des gouvernements successifs à l’égard des services d’orientation traduit les hésitations entre ces deux politiques. En outre, alors que se renforçait l’autonomie des acteurs locaux et que disparaissait un pilotage national fort, les services d’orientation étaient rejetés à la périphérie du système, ouvrant sur les dysfonctionnements et insatisfactions inévitables vis-à-vis des processus d’orientation-répartition dont le rôle essentiel reste tenu par les conseils de classe.