Text
French
ID: <
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Abstract
L’environnementalisme citoyen dans les grandes métropoles des Nord prend place dans des territoires en constante transformation, caractérisés par des paysages, des populations et des tendances politiques diversifiés. Dans cet article, nous défendons que la différenciation sociospatiale et, plus spécifiquement, les inégalités territoriales qui traversent les territoires métropolitains constituent un facteur décisif et pourtant souvent négligé par les études sur les mouvements sociaux environnementaux. À partir d’une enquête menée sur les associations environnementales agissant dans le Grand Paris, articulant une série de données quantitatives et géospatialisées sur le profil de 131 communes et une série de données qualitatives portant sur 52 associations et collectifs, nous montrons comment le profil paysager, socio-économique et politique interagit avec l’environnementalisme citoyen à l’échelle municipale. Nos résultats, discutés ici, indiquent que les modalités et schèmes d’action des associations environnementales sont partiellement, mais significativement, orientés par les inégalités territoriales métropolitaines.