Le siècle des Lumières dépasse les frontières de la littérature et de la pensée étant le premier pas vers la littérature moderne. Pendant la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la littérature libertine connaît son apogée, en dévoilant la face cachée d’une société incapable d’accepter son identité entière. La fonction principale des œuvres libertines est celle d’une littérature-miroir, où on peut voir l’idéologie complète de cette époque-là. Les symboles, la psychologie, la philosophie- tous ces thèmes sont le noyau de ce nouvel art des paroles. On est plus qu’un corps, on est des âmes et des désirs et c’est notre responsabilité d’offrir tout à notre être, de tous les points de vue. La pensée libertine ne signifie qu’une liberté du corps, mais aussi une liberté de la pensée et de l’esprit. Mais cette liberté n’a pas été acceptée comme telle pendant le XVIIIe siècle et les siècles suivants. Dans cet article on montre les manières dans lesquelles les écritures libertines ont été réceptées et analysées par les plus grands représentants de la critique littéraire.