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10670/1.3k0khl

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Les technologies de l'information et de la communication dans les systèmes éducatifs universitaires

Abstract

Du point de vue des Sciences de l'information et de la communication, on observera ici les systèmes éducatifs et universitaires comme des organisations qui relèvent des pour partie des Etats nationaux, (en France exclusivement), et pour partie du secteur privé. Ces organisations visent l'appropriation par leurs élèves et étudiants d'informations, de procédures et de systèmes de représentations qui remplissent trois fonctions principales : la transmission d'une culture, dans le cadre de structures collectives ; l'accès à une profession, (ou tout au moins mettre sur sa voie), d'où l'existence d'un large secteur dit professionnalisant ; enfin, et c'est une de leurs caractéristiques distinctives face au système de production, l'émergence d'une posture critique menant à la recherche. La fonction critique des universités se distingue clairement par exemple de la simple recherche développement ou de celle du bureau d'études. Ces fonctions sont traditionnellement exercées au travers de processus principalement collectifs, dans lesquels intervient le plus souvent un enseignant, garant de la transmission, souvent en même temps chercheur (éveil à la fonction de recherche), ainsi qu'éventuellement des professionnels (pour la professionnalisation). Les modes d'inscription des informations et modes de transmission des procédures permettant leur appropriation en sont relativement stabilisés depuis quelques siècles. Au delà de la seule communication orale, c'est l'inscription sur le papier qui fonde la communication universitaire, (du livre en bibliothèque, aux notes prises en cours, au polycopié ou au devoir d'examen) et son existence économique et institutionnelle. Le développement rapide des technologies d'information et de communication provoque dans le secteur universitaire, comme dans les autres secteurs de la société, une remise en cause des pratiques et des équilibres. Les facteurs de déstabilisation du système sont l'inscription progressivement généralisée sur mémoire électronique qu'il s'agisse de Cédéroms , de campus virtuels, de sites Internet ou de bibliothèques numérisées ; (vs l'inscription traditionnelle sur papier) ; la possibilité technique de duplication et transmission instantanées de l'information, (qui ne signifie pas l'égalité devant l'information, mais pose des problèmes juridiques et éthiques fondamentaux ); le passage d'une situation où la question centrale était celle de l'accès à l'information à une situation où les capacités cruciales deviennent celles liées au tri, à l'élimination des informations inutiles, à l'exploitation des informations utiles devient celui de la gestion de l'abondance d'informations (vs accès difficile et rareté) ; l'émergence de situations dans lesquelles le réseau peut devenir la forme dominante de circulation de l'information pour les inforiches. C'est sans problèmes le cas de nombreux laboratoires de recherche depuis des années, mais ce mode de communication diffère radicalement des formes traditionnelles d'enseignement (transmission verticale, travail au sein de groupes, et accès au livre selon les réseaux institutionnels).

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